Feat. Phoebe Tonkin

about LIFE&STUFF &hearts Âge: 18 ans Spécificité: Est capable de sonder l'âme d'une personne (c'est à dire, peut ressentir les émotions et les intentions plus ou moins selon la personne) Unité: Noëspa Classe: 2ème année Groupe sanguin: O+ Orientation sexuelle: Hétéro mais aime aussi s'amuser avec les filles Mot fétiche: liberté Péché Mignon: les lollipops Particularité: Possède un tatouage en forme de croix derrière l'oreille. Passe sa main dans ses cheveux quand elle est nerveuse. Fume. Son vernis est toujours écaillé. Empreinte: Validée Caractère . Positif : ▲ posée ▲ maligne ▲ drôle ▲ charmeuse ▲ belle ▲ gentille quand elle le veut ▲ originale ▲ indépendante Négatif : ▲ Manipulatrice ▲ capricieuse ▲ irraisonnable ▲ compliquée ▲ impatiente ▲ têtue ▲ insensible ▲ solitaire

Je suis née un un dimanche matin, en Angleterre dans une petite ville au nord de Londres. Tout était recouvert d'une neige poudreuse et le soleil brillait comme jamais. Une petite brise soulevait les cheveux de ma mère et mon père la serrait tendrement dans ses bras pour qu'elle ne prenne pas froid le temps d'arriver jusqu'à la voiture. Elle me tenait contre elle comme si c'était le plus beau jour de sa vie. Ça l'était surement d'ailleurs. Apparemment, j'avais les plus beaux yeux au monde, on ne voyait qu'eux.

Ma mère me racontait toujours ce moment avec passion et engouement. J'étais destinée à une vie de princesse mais les choses ne se sont pas passées comme ma mère l'entendait. Mon père nous chassa de la demeure familiale, ma mère et moi alors que je n'avais que cinq ans. Elle l'avait trompé avec un autre type. Mais je n'ai jamais su si c'était vrai. Et je m'en fichais bien. Ma mère était canadienne alors nous nous installâmes dans un appartement au Canada. Mon cœur était déchiré entre mes deux parents. C'est à ce moment là que j'ai commencé à développer mon don. C'est venu petit à petit. Au début, je devinais des mots, je ressentais des émotions fortes qui traversaient l'esprit de ma mère. Je pensais que c'était de la chance. Puis vers sept ans, je réussissais à entendre des phrases que pensaient des gens ou certaines émotions bien distinctes. Je finissais même par ressentir quelles étaient les intentions de certaines personnes qui m'entouraient, bonnes ou mauvaises. C'était un don extrêmement difficile à supporter, en particulier quand j'étais plus jeune. Je m’imprégnais des émotions des gens que je sondais. Je passais donc de la joie à la tristesse ou de l'euphorie à la terreur sans aucune raison et c'était lourd. Mes camarades me regardaient toujours bizarrement parce que j'étais différente. Ils se moquaient sans savoir vraiment de quoi. Ils m’exaspéraient tous.

Puis vers 16 ans, j'ai commencé à faire ce que je voulais. Je me suis créé une façade. C'était Bay, la jolie fille intouchable et sauvage. Fumer, boire, m'éclater était mon quotidien. J'étais devenue manipulatrice et charmeuse. Avec le temps, j'étais devenue presque insensible, comme des effets secondaires provoqués par mon don. Puis j'ai enfin avoué à ma mère que je n'étais pas comme toutes les adolescentes. Elle ne me prit pas au sérieux seulement quelques secondes, puis elle prit peur. J'étais une espèce de monstre. Elle ne le pensait pas vraiment mais elle était perdue et ne trouvait pas de solutions. Elle trouva enfin un moyen de m'aider quelques mois plus tard. Elle me parla de ce pensionnat qui aident les jeunes comme moi à contrôler nos dons. Comme si un internat allait m'aider. J'étais sceptique. En plus, c'était pour éviter la troisième guerre mondiale. Enfin, quelque chose comme ça. Je me fichais bien de ça. Je ne voulais pas mourir. Je voulais être libre, c'est tout. Et si pour ça, il fallait me battre, je le ferais.

Elle finit quand même par me convaincre. Je devais rencontrer des gens comme moi. Ce jour là, juste avant d'entrer dans le train, je plongeais dans ses yeux et lui promis d'être heureuse et de lui envoyer une photo de mon futur copain canon. Elle rigola. J'avais réussis à la faire sourire. Moi, j'avais juste l'impression de l'abandonner comme mon père l'avait fait. Je caressais sa joue et lui soufflais un je t'aime avant d'entendre le coup de sifflet et de passer la porte du train. je soupirais en m'asseyant. En route pour ce fameux pensionnat.

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